OSIAP

Ordonnances Suspectes, Indicateur d'Abus Possible

Responsabilité du programme

Centre d’Addictovigilance responsable du programme : Centre d’Addictovigilance de Toulouse

Personne responsables du programme :

Maryse Lapeyre-Mestre

1991

Première année pilote et/ou locale

2001

Première année nationale

Mai et novembre

(pendant 4 semaines)

Période d'enquête

Résumé du dispositif

Le recueil des Ordonnances Suspectes Indicateur d’Abus Possible (OSIAP) est organisé en 2 périodes d’enquête exhaustive de 4 semaines (mai et novembre). Les pharmacies des réseaux des CEIP sont invitées à participer en identifiant toutes les ordonnances suspectes pendant le mois d’étude, enregistrées sur un bordereau de recueil comportant, pour chaque ordonnance, les caractéristiques démographiques du demandeur, le nom du ou des médicaments concernés et les critères de suspicion de l’ordonnance.

La définition du terme « ordonnance suspecte » correspond à une ordonnance qui n’est pas la traduction d’une prescription médicamenteuse selon les critères réglementairement admis. Elle inclut donc :

  • les ordonnances rédigées à partir d’une ordonnance volée, les ordonnances photocopiées, scannées, fabriquées sur PC ;
  • les ordonnances modifiées proprement dites, c’est-à-dire les ordonnances valides, secondairement modifiées (par adjonction d’un médicament ne figurant pas initialement, ou par modification de la posologie ou de la durée du traitement) ;
  • les prescriptions manifestement anormales ne rentrant pas dans les deux premières situations.

Le recueil des données concernant ces prescriptions suspectes est réalisé à partir d’un bordereau comportant l’identification du pharmacien et pour chaque ordonnance, l’âge et le sexe du demandeur, le nom et la posologie des médicaments figurant sur l’ordonnance, le type d’ordonnance, et enfin les critères de suspicion.

Dans tous les cas, l’anonymat du demandeur est préservé avec, lorsque cela est possible, une copie anonyme de l’ordonnance jointe au bordereau afin de valider les critères de suspicion signalés par le pharmacien.

En dehors des périodes d’enquêtes spécifiques, les pharmaciens (de réseau ou hors réseau) peuvent adresser des ordonnances suspectes dans le cadre de notification de cas d’abus au système d’Addictovigilance.

Résultats

Téléchargez en pied de page les principaux résultats nationaux des enquêtes.

Retrouvez les résultats des dernières enquêtes sur le site de l’ANSM

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